Habiter le parc.
L’identité du projet entre en résonance avec la préservation du biotope existant. L’implantation du bâti s’attache à conserver ici les nombreux arbres présents sur le site. Cette diversité est préservée et confortée : certaines emprises particulièrement sensibles sont d’emblée sanctuarisées. L’implantation met également à profit les qualités du site, la pente, les vues dégagées et l’orientation de la parcelle.
Le programme est fragmenté en deux bâtiments à R+3 posés sur des pilotis qui viennent s’insérer entre les arbres et dialoguer avec le paysage. L’écriture architecturale, contextuelle et homogène, met en valeur l’exemplarité du mode constructif : poteau – dalle béton (plan libre) et façade ossature bois. Se déclinant depuis le sol, les lignes horizontale des planchers et des balcons filants viennent ciseler les volumes bâtis et donner de l’épaisseur aux façades. Ces espaces extérieurs créent un premier plan habité immergé au cœur de la canopée.
