Le projet s’inscrit dans la continuité de la transformation du quartier de La Varenne, territoire enchâssé entre le tissu pavillonnaire et le grand territoire.
Face aux voies ferrées, les bâtiments collectifs forment une façade urbaine poreuse qui affirme une matérialité forte et une sobriété de traitement. Les façades en pierre calcaire s’inscrivent dans une mise en œuvre contemporaine entre des bandeaux traités en béton teinté dans la masse. Ces lignes filantes soulignent le mouvement des façades, leur épaisseur et le dessin des loggias. Traités en creux dans les angles, les espaces extérieurs viennent ciseler les façades du projet.
Côté cœur d’îlot et venelle, le bâti propose une autre échelle. Une séquence de dix maisons de villes, constituées chacune de deux appartements superposés inscrit le projet dans la continuité du tissu pavillonnaire. Rythmées par les pignons, les retraits des façades et les petits volumes venant ponctuellement à l’alignement, elles réinterprètent la typologie pavillonnaire saint-maurienne.