La construction du pavillon temporaire d’accueil du public pour le nouveau parc de stationnement s’inscrit dans la conception du projet de rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint Michel.
Le client exigeant une livraison impérative du bâtiment en avril 2012, les délais d’études - 3 mois - et de chantier - 2 mois - ont été un des principaux challenges du projet.
Pour répondre aux problématiques de délais et de coût, notre agence s’est rapidement tournée vers une solution type modules préfabriqués, permettant de surcroît un démontage rapide du projet et limitant l’impact écologique de la construction.
Situé légèrement en retrait du « Marais Blanc », principal accès piéton vers le Mont-Saint-Michel, le bâtiment s’insère entre les pommiers d’un verger pour faire partie intégrante du paysage.
Le projet associe des volumes fermés fonctionnels à un espace extérieur délimité par un deck en bois décollé du sol.
Reprenant l’organisation des fermes situées à proximité, le projet s’organise ainsi autour d’un espace central ouvert.
Située à la charnière des parcours piétons, le projet assume une fonction de repérage et d’articulation dans l’étendu horizontal du parc de stationnement.
Les visiteurs arrivent au bâtiment d’accueil par une allée légèrement en pente qui chemine entre les pommiers jusqu’au deck.
On distingue trois entités bâties de volumétrie très simple mais de dimension et de matérialité différente. Le contraste entre ces trois volumes vient définir le vide qui forme le lien du projet.
Une première entité regroupe les espaces de présentation et d’accueil du Centre d’Information Touristique. Ce volume long et bas reprend la teinte gris anthracite mat des toitures en zinc des bâtiments du parc créant ainsi une homogénéité dans le paysage.
Les espaces d’accueil et d’exposition se prolonge à l’extérieur sous les portiques qui longent la façade.
Les volumes des 2 autres entités abritant les services aux usagers sont revêtues d’un bardage en bois. Ce bardage est ajouré au droit des parties vitrées, les lames de bois filtrant la lumière et les vues du public. Cette seconde peau permet d’unifier façades et platelage et donne son identité architecturale à l’ensemble du projet.
La mise en œuvre est volontairement simple, réutilisant les lames de sol en position verticale, jouant uniquement sur le rythme d’accrochage des lames, la façade affiche une esthétique minimaliste qui assume son caractère éphémère.
