Le quartier d’Orgemont se distingue par une très forte densité et des espaces publics diffus hérités de l’urbanisme des grands ensembles des années 60-70. Pour affirmer une présence forte dans le site, le projet se développe en 3 actes fondateurs :
CONTINUITE / Affirmer l’espace public.
L’implantation du bâtiment assure la continuité urbaine des aménagements paysagers et offre une façade emblématique sur la rue et le parc. Le projet économise l’espace du parc dans lequel il vient s’implanter en délimitant clairement un espace vert “sanctuarisé”.
DUALITE / Créer des repères.
Le bâtiment affirme sa fonction de signal dans le quartier. Il déploie une architecture-paysage qui prend le contre-pied des bâtiments environnants pour s’inscrire dans le parc. Mise en scène par le fond végétal, les formes souples de la toiture composent à la fois avec la linéarité du paysage urbain et la canopée des arbres qui l’entourent.
TRANSPARENCE / Animer le quartier
Ceinturant la partie basse de la façade, une enveloppe constituée de panneaux ajourés en aluminium anodisé passe indistinctement devant les murs de la façade, les baies vitrées et le jardin d’entrée. Ces panneaux garantissent une triple fonction : filtre visuel, protections solaires, et protections mécaniques des façades. Elle assure une vision « tamisée » de l’intérieur du bâtiment qui laisse percevoir en ombre chinoise les combats qui se déroulent à l’intérieur, notamment la nuit, à la manière des cloisons en papier de riz des anciens dojos.
